Craque cric, le grand bric à brac me craque le bras. Craving en papier-béton, papillon de ferraille qui graille du métal à foison. C’est bon, je suis sur la pente ascendante dans un mieux de bricoles abondantes mais pas trop. Pas de blessure apparente, coupure au bras et cicatrice au cœur, non je ne meurs. Je progresse en douceur, un verre après l’autre, tant qu’il est vide, c’est bon signe, quand il est plein, y a plus de chagrin.
C’est ptet ça ma douleur, qui me fait consommer à contre cœur, ta mort, ta disparition même si tu l’as à moitié souhaité t’es un con. T’est parti sans dire au revoir, t’es parti sans se revoir, j’aime pas les lâcheurs, et sans doute tout le monde meurt, soit mais comme ça ça m’écœure. Complexe du survivant peut-être, peur de te revoir et de ne plus te reconnaître. Plus jamais, plus jamais naître.