Ton rire c’est le pire, désespoir à fuir jamais sérieux. Mais derrière cela un oubli oublieux du mal-être profond qui se morfond au fond de ton âme noire comme le charbon.
Un an après, si je me souviens bien, j’avais appris à le redouter, à redoubler de prudence, quand je l’entendais, que t’étais en transe. Vampire des esprits prêt a tout tester sur autrui.
Mauvais fond assumé ou recherche de ta vérité ?
J’cherche pas à salir ta mémoire, t’étais un pote, un frère au moins un temps. Mais voila le temps passe et j’ai raccroché la croche tandis que toi t’as chopé la timbale, la finalité que t’attendais. Au tournant de la vie y a le décès.
Anniversaire maudit qui me pousse vers tous les interdits, faut que je tienne pour moi, faut que je tienne pour moi et que j’oublie la logique qui m’a mené à toi. Coïncidence ? Je ne crois pas, avant même de le savoir j’étais lié à toi. Un lien qui a pourri maintenant, je vois l’avenir à présent tandis que toi tu te morfond dans les limbes, dans un trou sans fond, sans lumière, sans lui ni moi.
Je ne peux pas t’imaginer dans un paradis parfait. Non pas qu’il ne te soit pas mérité mais parce que tu t’y ferai chié, t’aurais rien a tester.
Ton rire c’est le pire, désespoir à fuir. J’aurai bien aimé un jour pour de vrai t’entendre rire parce que t’étais heureux, simplement heureux. Sans drogue et heureux.