Du sable

Aperçu onirique,

Une plage au bout du monde,

Songe léger comme une onde,

J’entends un chant unique.

Puis surgit dans mon dos,

Mouvement entraperçu :

Un être jamais vu

Et le chant se fait mots.

Ses serres me saisissent

Il me raconte alors,

Ce que l’on dit aux morts,

Cruelle Némésis.

Sous la pression du monstre,

Mon corps changé en sable :

Je ne me débats plus,

Je m’ajoute à la plage.

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