Mater

Des herbes entrelacées

En bouquet de senteurs

Des cheveux emmêlés

En sublime frayeur

Le temps est innocent

Avance ton mystère

Il est l’heure pour le sang

Alors qu’advienne la mère.

De la peur douloureuse

Au creux de son doux ventre

Des humeurs aqueuses

Qui s’écoulent du centre

A deux doigts de l’existence

Tu te tiens égaré

Sublime sentence :

Un enfant est né !

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