Aurore boréale dans les yeux, elle me fixe en esquissant un mince mais sincère sourire. Elle repousse de sa main délicate une mèche de cheveux blond qui lui colle à la tempe. « On joue ? ».
Poussières d’or dans le regard, je lui réponds, timide « A quoi veux tu jouer ? », elle rit et son sourire s’agrandit, un tout petit peu carnassier. « Le grand jeu, celui de la vie ». D’accord. Je ne le dis pas, je souris à mon tour et elle comprend.
Nous avançons main dans la main, vers un avenir incertain. La force de nos cœurs se voient dans nos yeux, investis dans la vie, la famille grandit. Nous sommes trois. Aurore boréale, poussières d’or dans l’iris et maintenant gris de l’acier vivant qui nous regarde en riant.
L’éclat de l’acier grandit, nous dépasse et s’occupe de nous alors que nos couleurs déclinent.