ÉCRITURE AU SEMI AUTOMATIQUE

Silence dans la salle, je ne tape plus, je m’en tape, y en a marre des autruches !

Je glisse, je subis, je triche, du nord au sud, à l’est, à l’ouest et en direct de la nuit.

L’avenir est un bouche-trou, une nuit dans la nuit, une âme qui brûle dans les flammes d’un enfer noir et blanc. La fin de la guerre, le début du monde d’après et la rupture ignorée du temps comme silence des oubliés. Je flambe en douceur, je ne peux plus parler, j’oublie moi aussi, j’abandonne, je me noie dans l’océan de mes larmes inaltérables. Flamboiement minéral, énervement viscéral, je râle. Si je pouvais seulement arrêter de tirer. Mais j’enflamme le débat, je clame haut le mal qui ronge les chairs d’une humanité ingérable. Ça suffit !! Je cale !

Donner moi à manger, donner moi à aimer, faites de moi une coquille dure, faites de moi une âme pure. Je vous aime autant que je vous hais. Je vous crache autant que je vous mâche. Je vous cafouille l’esprit à coup de mots-rouille, à coup de mots-fouille, à coup de mots-trouille. STOP !

Ton truc s’effiloche en notes qui crochent, en broches qui se fautent et l’autre qui saute, HOP !

Je descends en tyrolienne, je descends en anathème, c’est pas ma faute le blasphème ! Je l’ai vissé au corps, à mon corps défendant, je sonne du cors de chasse, chasse à courre le chasseur, chasse la mauvaise humeur… Alors meurs !

Menace des incompris quand s’arme la culasse, quand vrille les drones tueurs. Silence dans la salle, je sors de scène moi et mon bric-à-brac, n’ayez pas peur d’être mis dans le même sac !

Derniers mots aux exécuteurs : Fuck your mother !

Peace !

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