Jouvence du soir, espoir d’une nuit,
Quand glisse sur l’étang
Mes pensées infinies.
Je me souviens d’un temps,
Tes yeux sont bleus et grands
Oui, grands comme un océan qui s’oublie
Oui, bleus comme l’étang là devant
Au fond duquel tu es endormie.
J’écoute ton cœur battant
Au fond de cette étrange nuit,
Et tremble comme un débutant.
Je me souviens du jour où tu m’as souri
Je me souviens du jour où à mes mots tu as ris,
Désormais à jamais au fond de cet étang
Tu reposes pour toujours assoupie
Et moi je gis, seul, assis à côté en pleurant.