Mouais bof

Peur de fantôme, mon ombre me suit, en carafe je suis, sur le bas côté, couvert de suie. Frivole, le temps s’envole, catastrophe en herbe folle. Je tombe de haut, je glisse sur la pente, fatale et méchante, les pierres chantent quand s’effondrent les immeubles, que s’affrontent les géants dans un fracas ultra stressant.

Flippant, je décolle, j’abandonne la terre ferme, je quitte le sol, dans l’espace je m’éclate, j’accumule les lattes, l’esprit pleins de fumées, le mental embrumé, la psyché envolée.

Hallucination hyper réaliste, je suis triste et j’ai peur, je suis triste et je pleure des larmes de pierres, des cailloux, du fer solide et liquide à la fois, mélange des états, tu gères, sans jeux de mots, sans sanglots dans la voix, je suis mon chemin, main dans la main avec le destin, sans trembler, sans frein malgré la peur qui étreint mon cœur, malgré le malheur et l’horreur, malgré la peur, malgré les fleurs fanées de mes espoirs effacés par la dureté du monde, par les monstres immondes qui ont croisés ma vie, qui m’ont mis au tapis, maladie, médocs électrochocs et oubli.

Maintenant ça va mieux, la lumière est bien là, en hauteur, de ma vie je suis l’auteur, je construis mon avenir, je suis mon propre moi en devenir.

Le futur est-il sûr ?

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