Parenthèse de glace, l’esprit comme engourdi,
Prendre conscience de soi, même au fond de la nuit.
Se malmener soi même, c’est la que gît le drame,
Attiser ses blessures, faire un feu de son âme.
Se bâillonner soi même au lieu de retranscrire
Le cri de ses entrailles, ce qui nous fait mourir.
Hurler pour se couvrir, couvrir sa propre voix,
Se démener enfin pour quitter cette voie.
Cette voie je la quitte, le crayon à la main,
Écrire pour se décrire, je le comprends enfin.