J’empile

J’empile ce qui s’empire en mille-feuille mental. Je déconstruis la rumeur, retour à l’envoyeur, il ne restera rien. Ça chauffe et ça ondule, on s’y croirait presque, y a bien un petit air, mon petit doigt me l’a dit.

J’empile les sentiments, l’un par-dessus l’autre, en rayonnage, bibliothèque émotionnelle qui guide mes actions. Je t’apprécie, je t’aime, je jouis de ta compagnie. Il y a un temps pour tout, il y a un temps pour nous.

J’empile ce qu’il me reste, c’est-à-dire pas grand-chose, une longue vie… Pouah ! Funeste… si je la vis sans toi. Un regard gris azur ou bien les yeux fermés,  je te sens près de moi, même si tu es éloigné.

Je n’empile rien du tout, la tour s’est effondrée, je cherche dans les gravats un signe d’humanité. Bon, il ne reste plus rien, je le savais déjà, si je te rencontre demain, je ne te reconnaîtrai pas.

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