Sur le fil, ouverture

Je prends le temps de dérouler le fil, je vis, le long de la ligne, je glisse, douceur des amours perdues. Le temps ce vieil ennemi, fumerolles incertaines d’un avenir que j’oublie.

J’enfile les souvenirs comme des perles sur une corde invisible, je fuis les événements, roches dures et froides dans la cendre du passé.

Je tisse lentement la suite de ma vie, la navette fait ses allés retour et grave dans le tissu les relations absurdes et les amitiés durables.

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