L’eau forte glisse sur ma peau,
Le bruit et la fureur
Silence une goutte de trop,
Une vision de torpeur.
N’est-ce le reflet d’un manque
Solitude glacée du verre
Quel drôle de saltimbanque
Et en plus tellement fier !
L’eau forte s’immisce en moi
Irrigue mes veines fatiguées
Reste dans mon carquois
Des flèches abîmées.
L’eau forte, que je l’oublie
Elle ne m’apporte que mal
Et souffrance angoissée
L’écriture en berne
Et l’humeur en rideau.