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Hésitation sentimentale

Je vous aime.

Oui, toutes les deux, pas pareil, je vous aime pour des raisons. Des raisons bonnes, des raisons mauvaises, des raisons a double sens cachées derrière les non-dits entre nous. Car il en reste des non exprimés, des silences lourds de sens, des envies cachées, des bruits qui se consument en silence comme un bâtonnet d’encens derrière l’écran, un peu sur la droite.

L’écran entre toi et toi, mon désir, mon amour, mon amour, mon désir. Intelligence, sensitivité, contradiction, faire un enfant, vivre ensemble, pas forcément dans cette ordre. Les murs qu’il faudrait abattre, les conseils des uns et des autres, même les tiens à toi et à toi. Vous voulez que je sois heureux ?

Je vous aime.

Oui, j’ai construit, bataillé, on s’est bagarré et je t’ai aimé en premier tandis que je te désirais déjà en secret. Qui dort dîne dit-on, et bien qui dort aime, sans rêves érotiques, sans érotisme du tout, j’ai pas réussi. J’ai demandé à dieu. Il m’a pas répondu. Ça m’avance pas. Alors je déprime, à la croisée d’arborescence, de chemins de vie. Profite de la vie me dit-on. Alors quoi ?

Tout ce que je sais, c’est que je vous aime et je vole. Un cœur ou un autre. Et le mien dans tout ça. Partagé ou brisé ?

J’ai le cœur d’un enfant, j’ai envie de vous deux et c’est impossible.

Je vous aime.

Jouvence du soir

Jouvence du soir, espoir d’une nuit,

Quand glisse sur l’étang

Mes pensées infinies.

Je me souviens d’un temps,

Tes yeux sont bleus et grands

Oui, grands comme un océan qui s’oublie

Oui, bleus comme l’étang là devant

Au fond duquel tu es endormie.

J’écoute ton cœur battant

Au fond de cette étrange nuit,

Et tremble comme un débutant.

Je me souviens du jour où tu m’as souri

Je me souviens du jour où à mes mots tu as ris,

Désormais à jamais au fond de cet étang

Tu reposes pour toujours assoupie

Et moi je gis, seul, assis à côté en pleurant.